Si seulement je pouvais hiberner, premier film de la réalisatrice Zoljargal Purevdash, en salles mercredi 10 janvier, brosse un portrait sans fard d’une société mongole prise dans des difficultés universelles. Il est le premier film mongol à avoir été présenté au Festival de Cannes, où il a été accueilli avec émotion en mai 2023. C’est un grand film, de la veine du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica. C’est un film social, politique, excellemment servi par une esthétique raffinée.